Alexandra LAURENT est professeure de psychologie clinique et de psychopathologie à l’Université de Bourgogne, ainsi que psychologue clinicienne en réanimation. Elle dirige le Master Psychopathologie clinique, psychologie médicale et psychothérapie et le DIU Psychotraumatisme et dispositifs d’accompagnement.
Ses recherches placent au centre des problématiques de soins le vécu de la maladie grave et les relations intersubjectives entre patients, familles et soignants. L’objectif est de mieux comprendre les dynamiques de vulnérabilité et de résilience dans des contextes de soins extrêmes, où s’entremêlent souffrance psychique et somatique, perte de repères identitaires et traumatisme.
Ses travaux, menés au sein des services hospitaliers, en particulier en réanimation , ont conduit à l’élaboration d’outils d’évaluation et de prévention des facteurs de vulnérabilité, ainsi qu’à la création de dispositifs de soins psychiques à destination des patients, de leurs proches et des équipes soignantes. Elle accorde une attention particulière à la place et aux pratiques du psychologue dans les services de soins somatiques.
Aujourd’hui, en tant que Présidente de la SFPR, elle participe à la construction et au développement de cette société savante.
Émilie MARTY PETIT est psychologue clinicienne en Médecine Intensive-Réanimation (MIR) et à la Coordination des Dons d’Organes et de Tissus (CHDOT) au Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy Saint-Germain-en-Laye (CHIPS). Elle est également volontaire CUMP 78, membre du groupe Patients Proches de la SRLF de 2023-2025 (et du réseau dès sa création en 2021).
Ses centres d’intérêt portent notamment sur la visite des enfants en réanimation (adulte et pédiatrique), l’accueil des femmes hospitalisées après un accouchement difficile et le maintien du lien mère/enfant, ainsi que sur le don d’organes et de tissus (accompagnement des familles et des équipes, enjeux éthiques autour du M3). Elle s’intéresse également aux questions éthiques en réanimation (limitation et arrêt de thérapeutiques, place des paramédicaux dans les réunions collégiales), à la simulation en réanimation et aux entretiens d’annonce, à la place des proches et au vécu des patients après une hospitalisation en soins critiques, ainsi qu’à la présence des animaux en réanimation.
Ayant débuté sa carrière en réanimation pédiatrique au CHU de Lyon en 2005, elle a très tôt ressenti le besoin de rencontrer d’autres psychologues afin d’échanger autour de cette clinique singulière. Après une expatriation en Angleterre en 2013, elle reprend un poste en 2020 à Poissy, dans un contexte marqué par la reconnaissance croissante du rôle des psychologues en réanimation. Convaincue de la nécessité de fédérer la profession, elle s’engage activement dans la création de la SFPR, avec la volonté de soutenir la place des psychologues dans les services de réanimation, d’accompagner les plus jeunes confrères et consœurs, et de favoriser un lieu de rencontres et d’échanges autour de cette pratique clinique spécifique.
Aujourd’hui, en tant que Secrétaire générale de la SFPR, elle participe à la construction et au développement de cette société savante.
Émilie AEBISCHER est psychologue clinicienne en Médecine Intensive-Réanimation (MIR) au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (CHIC). Elle est également volontaire CUMP 94, membre du groupe Patients Proches de la SRLF de 2023-2025.
Ses thèmes de travail couvrent des domaines variés : l’éthique en réanimation (temps d’échange hebdomadaire), l’amélioration du vécu des patients et familles en réanimation (mieux vivre la réanimation), l’accueil des enfants, le suivi des situations de péri-partum en lien avec la maternité et les services de néonatologie, ou encore la prise en charge des patients drépanocytaires en réanimation. Elle s’investit également dans la formation à la communication en réanimation (notamment par la simulation), l’ouverture aux animaux domestiques dans les services de soins critiques, et le suivi psychologique post-réanimation.
Psychologue clinicienne dans le champ somatique depuis 16 ans, elle occupe un poste en réanimation depuis 6 ans. Dès son arrivée, elle a ressenti la nécessité de rencontrer des pairs afin de partager autour de cette clinique singulière. Cette expérience l’a conduite à s’engager activement dans la création de la SFPR, convaincue de l’importance de fédérer les psychologues de réanimation au-delà des références théoriques et des dispositifs. Ses motivations reposent à la fois sur le besoin de disposer d’un espace de réflexion autour de la pratique, de la formation et de l’accompagnement des psychologues, et sur la volonté d’être un interlocuteur identifié auprès des autres acteurs de la réanimation.
Aujourd’hui, en tant que Secrétaire Adjointe de la SFPR, elle participe à la construction et au développement de cette société savante.
Stéphanie NGUYEN est psychologue clinicienne, psychothérapeute et docteure en psychologie clinique et psychopathologie. Elle exerce en Médecine Intensive et Réanimation à l’Hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Paris XII) et est chercheuse associée à l’Université Bourgogne Europe. Elle est également membre psychologue de la commission congrès paramédicale de la SRLF (CCP) et référente Situation Sanitaire Exceptionnelle (SSE) AP-HP – volet pédiatrique.
Après une dizaine d’années comme infirmière en pédopsychiatrie, son parcours l’a conduite à se spécialiser dans les enjeux psychiques en devenant psychologue clinicienne en réanimation. Ses principaux axes cliniques et de recherche concernent la visite des enfants en réanimation (thèse, 2022), l’accompagnement dans l’expression aiguë de la maladie, la communication en réanimation (patients, proches, équipes), l’accompagnement de la fin de vie et du deuil, les préoccupations éthiques et le vécu post-réanimation. Elle intervient régulièrement dans des services hospitaliers et auprès de sociétés savantes sur ces thématiques.
Ses recherches portent notamment sur la visite de l’enfant en réanimation adulte mais elle contribue également à d’autres études : le vécu des externes en réanimation, l’accompagnement des proches lors d’un don d’organes et les pratiques des psychologues en réanimation. Son travail s’inscrit au cœur des soins critiques, dans un dialogue constant avec les familles et les équipes soignantes, afin de mieux comprendre les expériences vécues dans des contextes de soins extrêmes.
Convaincue de la nécessité de créer un espace dédié aux psychologues de réanimation, elle s’est engagée dans la fondation de la SFPR. Pour elle, cette société représente un lieu de réflexion et d’action, un espace d’échanges entre pairs et avec les soignants, visant à penser autrement la place et la contribution des psychologues dans les services de réanimation, toujours au service du patient et de ses proches.
Aujourd’hui, en tant que VP clinique SFPR, elle participe à la construction et au développement de cette société savante.
Raphaël MINJARD est professeur en psychopathologie et psychologie à l’Université Lumière Lyon 2, au sein du Centre de Recherche en Psychopathologie et Psychologie Clinique (CRPPC). Il est également psychologue clinicien, psychothérapeute et psychanalyste.
Il exerce auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes, avec une spécialisation dans les vécus traumatiques, post-traumatiques et post-hospitalisation.
En tant qu’enseignant-chercheur, ses travaux portent actuellement sur la complexité des états somatopsychiques, l’urgence et la crise, l’éveil à la vie psychique, la douleur et la réanimation tout au long de la vie.
Il a conduit de nombreuses formations dans des institutions psychiatriques, somatiques et en services de réanimation, autour de thématiques telles que la douleur, le traumatisme, l’accompagnement des patients et de leurs proches, le prélèvement d’organes, le réveil du coma, la gestion d’équipes et les situations de crise et d’urgence.
Par ailleurs, il est spécialisé dans l’accompagnement des équipes et des institutions, les aidant à réfléchir sur leurs pratiques et à construire des dispositifs institutionnels adaptés.
Aujourd’hui, en tant que VP Recherche de la SFPR, il participe à la construction et au développement de cette société savante.
Anne Laure POUJOL est maître de conférences à l’École de Psychologues Praticiens (Paris) et psychologue clinicienne au sein du service de Réanimation chirurgicale polyvalente du Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).
Depuis 2016, sa pratique clinique en réanimation constitue le socle de ses travaux de recherche. Elle collabore avec plusieurs collectifs d’experts multidisciplinaires, notamment la commission d’éthique de la SRLF (2020-2024), les groupes Famiréa, DpsyRéa et CopRéa.
Ses recherches portent sur la manière dont se déploie, au cours de la réanimation, un processus de vulnérabilité à la souffrance psychique, pouvant évoluer en post-réanimation vers le Post-Intensive Care Syndrome (PICS). Dans le temps de l’hospitalisation, ses travaux se sont particulièrement intéressés à la construction de la relation thérapeutique tripartite (patient - proches - soignants), aux troubles de l’humeur en réanimation, au vécu des patients à haut risque de mourir, et aux manifestations précoces de l’impact psychique chez les patients et leurs familles.
Investie dans le suivi psychologique post-réanimation, elle participe activement aux consultations dédiées et contribue, au sein du groupe CopRéa, à l’étude de leurs effets et de leurs apports pour les patients.
Soucieuse de soutenir cette clinique singulière, elle a co-fondé, entre 2017 et 2020, un groupe d’échanges entre psychologues exerçant en réanimation. Cette expérience a renforcé son engagement pour le développement de collaborations entre psychologues de réanimation et pour le dialogue avec les sociétés savantes impliquées dans les soins critiques.
Laëtitia BERTRAND SINÈGRE est psychologue clinicienne en Médecine Intensive-Réanimation au Centre Hospitalier Eure-Seine (Hôpital JL Debré). Elle est également Expert Psychologue auprès de la Sous-Direction Santé du SDIS de l’Eure.
Ses intérêts cliniques et de recherche portent principalement sur l’éthique en réanimation (limitation et arrêt de thérapeutiques, directives anticipées, collégialité, don d’organes), les familles de donneurs, la place de la parole au sein des équipes soignantes, le délirium de réanimation, le vécu des proches en réanimation ainsi que la question de la visite des enfants et de l’accompagnement psychologique post-réanimation. Elle s’intéresse également aux enjeux de la mort en réanimation et aux dispositifs de soutien psychologique.
Elle a souhaité participer activement à la création de la SFPR pour offrir un espace ressource aux professionnels intéressés par la vie psychique en réanimation, qu’il s’agisse de celle des patients, des proches ou des soignants. Convaincue de l’importance de rompre l’isolement des psychologues en réanimation, elle défend la SFPR comme un lieu d’échanges, de réflexion et de créativité favorisant la visibilité et la reconnaissance du métier au sein de ces services.
Aujourd'hui, elle participe à la construction et au développement de cette société savante en occupant notamment le poste de trésorière.
Déborah HIRON est psychologue clinicienne au CHU-Hôpitaux de Rouen, au sein du service de Réanimation chirurgicale et de Médecine Intensive et Réanimation. Depuis onze ans, elle exerce au sein de la fonction publique hospitalière, intégrée au Pôle Anesthésie – Réanimation – Samu.
Son activité clinique est centrée sur l’accompagnement des patients et de leurs proches tout au long du parcours en réanimation. Elle a également contribué à la mise en place, au CHU de Rouen, d’un Hôpital de jour Post-réanimation, destiné à l’évaluation et à la prise en charge du Post-Intensive Care Syndrome (PICS).
Ses axes de travail privilégient l’accompagnement des proches confrontés à la maladie grave, la clinique du traumatisme et de l’extrême, ainsi que le suivi post-réanimation. Elle s’implique par ailleurs activement dans la formation des internes en médecine d’urgence et des professionnels paramédicaux, en partageant une clinique nourrie par les réalités des services de soins critiques.
À travers ce double engagement clinique et formatif, elle contribue à enrichir la réflexion et les pratiques des équipes, en mettant au cœur du soin la reconnaissance de la vulnérabilité et la possibilité d’un travail psychique malgré l’extrême.